CLOE, LILATE, CILS… Quelle est la meilleure certification en italien ?
Maîtriser l’italien ouvre des portes, mais le prouver concrètement reste un passage obligé dans de nombreux contextes. Pour les professionnels en quête de reconnaissance linguistique, en intégration d’un nouvel emploi, des étudiants visant une admission universitaire ou les RH en veille de candidat bilingue, une certification en italien constitue une référence claire et normée sur les bases de l’échelle CECRL (cadre européen commun de référence pour les langues étrangères).
Reste à savoir laquelle choisir ? Les possibilités sont multiples, les critères diffèrent, et les enjeux varient d’un projet à l’autre. CLOE, LILATE, CILS, CELI… Derrière ces sigles se cachent des approches contrastées, parfois complémentaires. Certains tests sont conçus pour les environnements professionnels, d’autres pour des parcours académiques ou des usages personnels. Avant de se lancer, mieux vaut comprendre les spécificités, avantages et inconvénients de chaque certification, leur valeur sur le marché, leur durée de validité et les compétences réellement évaluées.
Décryptons les certifications italiennes disponibles pour orienter votre choix en fonction de vos objectifs concrets.
Pourquoi certifier son niveau d’italien ?
À l’heure où la maîtrise des langues devient un véritable levier de mobilité, faire reconnaître son niveau d’italien n’est plus une option, mais un atout stratégique. Sur un CV, une certification en italien crédibilise un parcours, clarifie les compétences et rassure un recruteur. C’est un indicateur objectif dans un marché du travail qui valorise les profils internationaux et les aptitudes transversales.
Du côté des employeurs, cette validation externe permet de positionner rapidement un collaborateur sur un projet multilingue, en particulier dans les secteurs en lien avec l’Italie : mode, design, commerce, ou encore agroalimentaire. Dans un contexte RH, c’est aussi un outil d’évaluation et de développement des compétences linguistiques internes.
Mais au-delà des enjeux professionnels, certifier son niveau peut répondre à des objectifs plus personnels : préparer un départ à l’étranger, intégrer une université italienne ou simplement valider des années d’apprentissage.
À chaque usage correspond un test spécifique, d’où l’intérêt d’identifier celui qui correspond réellement au besoin visé.
Tour d’horizon des certifications
Toutes les certifications ne se valent pas, car elles répondent à des logiques différentes. Certaines sont orientées entreprise, d’autres universités, et les formats varient du test en ligne à l’examen académique sur table.
- CLOE (Compétences Linguistiques Orales et Ecrites) : développé par les CCI françaises, il évalue les compétences à l’écrit et à l’oral dans des situations professionnelles concrètes. Il est reconnu dans le monde de l’entreprise et proposé par des organismes comme BTL.
- LILATE (Live Language Test) : test 100 % à distance, axé sur les usages professionnels. Flexible et rapide, il convient aux actifs en reconversion ou en quête de montée en compétences. Il est également proposé par BTL.
- CILS (Certificazione di Italiano come Lingua Straniera) : délivré par l’Université de Sienne, il s’adresse à un public large, du niveau A1 à C2, et est particulièrement reconnu dans les milieux académiques et institutionnels.
- CELI (Università de Pérouse) et PLIDA (Société Dante Alighieri) : ces deux certifications sont aussi bien adaptées aux étudiants qu’aux professionnels en quête de reconnaissance officielle. Elles sont alignées sur le CECRL et testent les quatre compétences.
- Le DCL italien (Diplôme de Compétence en Langue), délivré par l’Éducation nationale française, cible spécifiquement les adultes en formation continue, avec des mises en situation professionnelles.
Chaque certification teste la compréhension orale et écrite, l’expression écrite, voire l’interaction orale. Seules leurs modalités, leur reconnaissance et leurs usages diffèrent. D’où l’intérêt de comparer avant de choisir.
Comparatif : critères clés
Pour un usage professionnel, CLOE et LILATE sont pensés pour valoriser une compétence linguistique appliquée : échanges, écrits fonctionnels, situations concrètes. À l’inverse, CILS, CELI et PLIDA ciblent davantage les cursus académiques, avec un format didactique calibré pour les candidatures universitaires, grandes écoles d’étude supérieure ou la naturalisation.
Le niveau visé joue aussi un rôle déterminant. Alors que CLOE permet une évaluation souple allant jusqu’au C1, les certifications italiennes universitaires déclinent leurs épreuves en niveaux CECRL bien distincts (A1 à C2 – du débutant, intermédiaire et avancé), parfois à dates fixes. DCL, de son côté, s’adresse aux adultes avec une approche modulaire.
Sur le plan pratique, les différences s’accentuent :
Critère | CLOE | LILATE | CILS/CELI/PLIDA | DCL |
Format | En ligne ou en centre | 100 % à distance | En centre agréé | En centre agréé |
Durée de validité | >Illimitée | Illimitée |
Illimitée>/td> |
Illimitée |
Frais | 100–160 € | 180 € | 60–280 € selon niveau | ≈ 100 € |
Financement CPF | Oui | Oui | Parfois | Oui |
Informations susceptibles de modification
Les frais des certifications peuvent varier ou peuvent être pris en compte dans le financement d’une formation en langues, notamment dans le cadre du CPF où le passage d’un test est obligatoire. D’ailleurs, le financement de la certification avec le CPF n’est possible que s’il est intégré à une formation.
Le bon choix dépend donc autant de l’objectif que du contexte logistique. Ce sont ces paramètres qu’il faut mettre en regard avant de procéder à l’inscription.
Méthode de préparation
Une certification réussie repose rarement sur l’improvisation. La préparation méthodique, surtout pour les épreuves structurées comme celles de la CILS ou du DCL, est fortement recommandée. Compréhension écrite, interaction orale, restitution d’informations : chaque test certifiant en italien obéit à des codes. Travailler sur des exercices types permet d’en comprendre les ressorts et d’acquérir les bons réflexes.
Aujourd’hui, de nombreuses ressources en ligne sont accessibles, qu’il s’agisse de manuels, de plateformes d’entraînement ou de simulateurs d’épreuves. Les centres de langue proposent souvent des modules adaptés à la certification choisie.
Mais au-delà des outils, le format de la formation joue un rôle décisif. Certains profils s’orienteront vers des cours de langue généraliste, visant à structurer leur niveau global, tandis que d’autres auront besoin d’un accompagnement plus ciblé, conçu pour franchir un seuil précis (B2, C1) ou travailler des compétences professionnelles spécifiques.
Pour optimiser les résultats, combiner une formation linguistique avec une préparation spécifique au test reste la méthode la plus efficace. C’est aussi un moyen de gagner en aisance, et pas uniquement en score.
L’accompagnement BTL pour certifier votre niveau d’italien
BTL ne se limite pas à préparer une certification. L’approche mise en œuvre privilégie d’abord l’usage réel de la langue. Concrètement, cela signifie que les parcours proposés en italien ne s’alignent pas systématiquement sur une épreuve unique, mais visent avant tout une maîtrise active et opérationnelle.
Les formations sont conçues autour des besoins métiers : rédiger un email, animer une réunion, négocier en italien. Cette orientation professionnelle est au cœur de la pédagogie. Lorsqu’un certificat s’avère utile — pour un dossier CPF ou une mobilité internationale — il est proposé en option, sans jamais prendre le pas sur le fond : faire progresser l’apprenant dans sa pratique et sa maîtrise de l’italien.
BTL propose deux certifications reconnues : CLOE, privilégiée pour son adaptabilité aux contextes professionnels, et LILATE, pratique pour sa flexibilité en ligne. Les deux certifications sont éligibles au CPF et intégrées à des parcours sur mesure.
En somme, plus qu’une simple formation linguistique, BTL offre un accompagnement stratégique et pragmatique, où la certification en italien devient un levier, non une finalité.