Préparer le TOEIC : comment accompagner vos salariés ?
850 points au TOEIC en moyenne pour les cadres français – un score élevé qui conditionne souvent l’accès à certaines fonctions à l’international. Obtenir ce test d’anglais certifiant n’est plus seulement un atout : il devient un prérequis pour évaluer le niveau d’anglais du candidat.
Si le TOEIC 4-Skills (préconisé dans le cadre du CPF) évalue les quatre compétences linguistiques, le TOEIC le plus demandé reste un test écrit officiel, principalement axé sur la compréhension orale et écrite (TOEIC Listening and Reading). Il évalue des compétences essentielles, mais il ne reflète ni l’aisance à l’oral, ni la capacité à gérer des échanges spontanés ou nuancés. La version TOEIC Speaking and Writing existe, mais elle reste moins répandue dans les entreprises.
Ainsi, réduire sa préparation à une série d’exercices types, des cours de grammaire, de révision de vocabulaire ou à un bachotage intensif pour améliorer son anglais serait une erreur stratégique. Cette épreuve mesure des compétences linguistiques, certes, mais elle ne remplace pas une maîtrise solide et durable de l’anglais professionnel.
L’objectif de cet article est clair : aider les entreprises à comprendre comment préparer le TOEIC et s’entraîner de manière intelligente et efficace, tout en respectant les besoins réels de leurs collaborateurs et les exigences du monde du travail.
Pourquoi passer le TOEIC ?
Présent dans les politiques RH de nombreuses multinationales, le TOEIC (Test of English for International Communication) permet d’objectiver un niveau d’anglais reconnu par les employeurs, en France comme à l’étranger et d’aligner les compétences linguistiques sur les attentes des postes internationaux.
De nombreuses entreprises intègrent aujourd’hui le TOEIC dans leur politique RH pour :
- Recruter des profils opérationnels à l’international ;
- Valider un niveau d’anglais dans le cadre d’une mobilité interne ;
- Favoriser l’évolution vers des fonctions managériales ou transverses ;
- Évoluer dans un contexte de digitalisation accélérée exigeant la maîtrise de la langue ;
- Appuyer des demandes de formation ou de promotion.
Obtenir un bon score au TOEIC peut donc ouvrir des opportunités concrètes : prise de poste à l’étranger, participation à des projets globaux, gain de crédibilité dans les échanges avec des interlocuteurs anglophones ou tout simplement, un moyen de valoriser son profil et de sécuriser son parcours professionnel.
Un diagnostic précis pour une progression ciblée
Réussir le TOEIC repose autant sur la stratégie de préparation que sur le niveau d’anglais lui-même.
Accompagner efficacement un collaborateur vers le TOEIC commence par une évaluation de son niveau en anglais. Or, trop souvent, cette étape est négligée ou bâclée.
Plusieurs options s’offrent aux salariés pour évaluer leur niveau :
- Tests de positionnement en ligne : disponibles gratuitement ou via des plateformes spécialisées, ces tests donnent une première estimation du niveau CECRL (A1 à C2) et permettent d’identifier les points faibles. Un simple test blanc en ligne peut donner une première idée, mais elle reste approximative et ne suffit pas à bâtir un programme cohérent.
- Simulations TOEIC : elles donnent un aperçu du format de l’examen et de son niveau de difficulté. Elles sont utiles pour se situer dans l’échelle de score spécifique au test.
- Évaluations proposées par les organismes de formation : plus complètes, elles peuvent inclure des entretiens oraux, tests écrits, compréhension orale, exercices contextualisés, entretien en anglais… Cette analyse fine des compétences est stratégique : elle permet d’adapter la préparation au profil de l’apprenant selon le poste et les missions et de gagner du temps en ciblant les axes d’amélioration prioritaires.
Adapter son score à son objectif
Le test TOEIC Listening & Reading est noté sur 990 points, répartis équitablement entre compréhension orale (495 points) et compréhension écrite (495 points). Comprendre cette notation permet de mieux lire les résultats de cette épreuve officielle, mais aussi de fixer un objectif pertinent selon le contexte professionnel.
Quelques repères utiles :
- En dessous de 550 : niveau élémentaire, peu compatible avec un usage professionnel de l’anglais.
- Entre 600 et 750 : niveau intermédiaire, suffisant pour des échanges écrits ou oraux simples dans un cadre professionnel.
- Au-delà de 800 : bon niveau d’autonomie. Le collaborateur peut gérer des interactions complexes, produire des écrits professionnels et intervenir en réunion sans difficulté.
- À partir de 900 : niveau avancé, très apprécié dans les postes à responsabilité ou en environnement international exigeant.
Le bon réflexe consiste à aligner l’objectif de score au TOEIC avec les usages réels du poste. Par exemple :
- un niveau de 600 à 700 points suffit souvent pour un post administratif : participer à des réunions simples ou comprendre des documents standards ;
- un score global de 800 ou + sera appréciable pour un poste de commercial export : le collaborateur est généralement capable de négocier, d’échanger spontanément et de produire des écrits complexes.
- Un score de 750 points est souvent exigé pour des fonctions de coordination en environnement multilingue.
Certains secteurs comme l’aéronautique, la logistique ou le consulting vont jusqu’à conditionner des évolutions de carrière à l’obtention d’un certain seuil.
La clé est donc d’aligner l’objectif de score sur les exigences fonctionnelles et non sur une norme arbitraire.
Entraînement à l’anglais professionnel… avec le TOEIC en ligne de mire
Se préparer au test TOEIC ne se résume pas à engranger des automatismes ou à répéter mécaniquement des séries de questions à choix multiples. Si l’objectif est de certifier un niveau d’anglais professionnel, alors une préparation efficace doit s’ancrer dans un apprentissage plus large, plus contextualisé, et surtout plus durable. Il est essentiel d’alterner approfondissement linguistique, familiarisation avec le format du test et entraînement régulier.
Les exercices types : se familiariser avec le format
Le TOEIC repose sur des consignes précises et des automatismes spécifiques. Travailler sur des exercices types permet de :
- obtenir le score TOEIC pour évaluer votre niveau actuel et identifier les points faibles
- maîtriser la structure du test (écoute, lecture, types de questions) ;
- optimiser sa stratégie de réponse (enchaînement des réponses, déduction logique) ;
- connaître le format et repérer les pièges récurrents.
Réalisé dans des conditions proches de l’examen sur le site officiel, le TOEIC blanc gratuit est une simulation complète du test dans des conditions proches de l’examen réel. Il joue un rôle central dans une préparation efficace, en particulier pour les professionnels qui souhaitent optimiser leur performance sans y consacrer des mois.
Il permet d’identifier les dernières lacunes et de prendre confiance : gestion du temps, stratégie de réponse, stress en situation réelle.
Il peut être réalisé en autonomie, en présentiel dans certains centres de formation ou être intégré dans une formation plus globale, pour ajuster le programme en fonction des résultats.
Les révisions ciblées : consolider les bases
Un bon score TOEIC repose avant tout sur une grammaire solide, un vocabulaire professionnel pertinent et une bonne compréhension globale. Les révisions doivent donc se concentrer sur :
- les structures grammaticales clés (temps verbaux, conditionnels, modaux…) ;
- le lexique courant en entreprise (réunions, logistique, finance, etc.) ;
- les marqueurs logiques pour comprendre des textes et discours complexes.
L’idée n’est pas de tout revoir, mais de renforcer ce qui est utile dans un contexte professionnel.
Les cours d’anglais : progresser à l’oral et à l’écrit
Même si le TOEIC classique n’évalue pas l’oral, un travail sur la compréhension et l’expression orale est indispensable pour atteindre un bon niveau global. Suivre des cours encadrés permet de :
- travailler les compétences actives (parler, écrire) et pas seulement la réception (écouter, lire) ;
- bénéficier de feedback personnalisé pour corriger ses erreurs ;
- progresser sur le long terme, au-delà du cadre du test.
Les cours peuvent être individuels ou en groupe, en présentiel ou à distance, mais ils doivent toujours s’adapter au niveau et aux objectifs du candidat.
Les formations les plus efficaces adoptent une méthode hybride : 80 % du temps est consacré à renforcer l’anglais professionnel – écrire un email structuré, mener une visioconférence, présenter un rapport – et 20 % à la préparation au test TOEIC.
Une répartition équilibrée qui évite l’écueil du bachotage tout en préparant les collaborateurs aux pièges du format.
Supports et outils en ligne pour se préparer au TOEIC
Aujourd’hui, la préparation au TOEIC peut s’appuyer sur une grande variété de ressources numériques. Bien choisis, ces outils permettent de compléter efficacement les cours et les révisions personnelles, tout en offrant une grande flexibilité.
Les plateformes d’entraînement dédiées
Certaines plateformes e-learning sont spécifiquement conçues pour la préparation au TOEIC. Elles proposent des exercices interactifs, des tests blancs chronométrés, et parfois un suivi personnalisé. Ces solutions permettent de se familiariser avec le format du test tout en évaluant ses performances en temps réel.
Un organisme de formation compétent n’aura pas de contrat avec un éditeur en particulier : il fait un choix indépendant des meilleures ressources pédagogiques pour mieux vous conseiller.
Les applications mobiles et sites
Pour pratiquer et réviser au quotidien, les applications comme MosaLingua, BBC Learning English, ou encore Quizlet (pour le vocabulaire ciblé) sont utiles. Elles permettent de transformer les temps morts (transports, pauses) en sessions de révision légères mais régulières.
Les ressources vidéo et audio
Le TOEIC est avant tout un test de compréhension. Pour réussir la partie listening, il est essentiel d’habituer son oreille à l’écoute de l’anglais parlé en contexte professionnel. YouTube, les podcasts business (ex. : « The English We Speak » de la BBC) ou les vidéos de présentations en anglais permettent d’enrichir son vocabulaire et de gagner en fluidité.
Les manuels et guides officiels
Pour ceux qui préfèrent un entraînement plus traditionnel avec un livre de préparation, vous pouvez utiliser ces ouvrages de référence comme :
- la bible officielle « Official TOEIC Test-Preparation Guide »
- ou encore le Barron’s TOEIC
Ces supports papier contiennent des explications détaillées, des stratégies de réponse et plusieurs tests blancs.
S’inscrire au TOEIC : démarches et modalités
Pour les entreprises qui souhaitent faire certifier leurs collaborateurs, l’inscription au test TOEIC est une étape administrative simple, mais qu’il convient d’anticiper, surtout si l’on vise une session à une date précise. Elle s’effectue directement sur le site officiel d’ETS Global (organisme officiel de certification) via un espace candidat, ou auprès de centres agréés en France.
Il est possible de choisir :
- La surveillance à distance ou le lieu de l’examen (plusieurs centres agréés dans toute la France),
- Le jour et l’heure souhaitée,
- Le format : papier ou digital, en fonction des disponibilités.
Le tarif dépend du format et du type de test choisi. À titre indicatif :
- TOEIC Listening & Reading (le plus courant) : environ 130 €.
- TOEIC Speaking & Writing (en option) : à partir de 120 €.
- Formules combinées ou tests en entreprise : sur devis.
Bon à savoir : dans le cadre d’une formation CPF incluant le passage du test, ces frais sont généralement inclus au montant global de la formation.
Une fois obtenu, le score est valable deux ans. Cette durée limitée s’explique par la nature même du test, qui évalue un niveau d’anglais à un instant donné, sans garantir son maintien dans le temps. L’anglais est une compétence vivante : sans pratique régulière, le niveau peut rapidement diminuer. La validité de deux ans permet aux recruteurs, écoles ou employeurs de s’assurer que le score reflète encore la réalité linguistique du candidat.
Passé ce délai, un repassage est conseillé, notamment si le poste évolue, une mobilité à l’étranger est envisagée ou si le niveau d’anglais n’a pas été entretenu.
Le TOEIC, un outil de validation… pas d’apprentissage
Le TOEIC certifie un niveau, il rassure les recruteurs, il offre un cadre de référence. Mais ce qu’il ne peut garantir, c’est la capacité d’un collaborateur à s’exprimer avec nuance, à comprendre un accent inattendu ou à improviser dans une situation complexe. Ces compétences s’acquièrent par une formation structurée, immersive et durable.
Pour accompagner un salarié dans cette progression, il faut donc inverser l’ordre logique : renforcer les usages réels de l’anglais, puis valider les acquis. C’est cette philosophie qu’applique BTL depuis plus de quarante ans.
Loin des formules standardisées avec entraînement intensif, BTL ne propose pas de préparation exclusive au TOEIC ou même au TOFL. L’organisme de formation linguistique offre un parcours sur-mesure, évolutif, tenant compte des objectifs métier, un diagnostic précis, des contraintes de temps et des compétences à renforcer en priorité. Des ajustements continus sont opérés en fonction des résultats. Le test devient alors un point d’arrivée, pas une obsession de départ.
L’accompagnement vise d’abord à améliorer l’anglais professionnel de manière durable : rédiger un compte rendu, gérer une visioconférence, négocier avec un interlocuteur étranger…
Concrètement :
- Lorsqu’un salarié mobilise son CPF pour obtenir une certification, une familiarisation au TOEIC peut être incluse dans le programme.
- Dans certains parcours spécifiques (spécifique métier), une part des cours est dédiée au test, avec des supports ciblés comme des manuels ou des examens blancs.
- Mais l’essentiel du parcours reste centré sur les besoins du quotidien professionnel et le développement réel des compétences.
Et c’est précisément cette vision à long terme qui garantit, in fine, des résultats concrets et durables pour l’entreprise comme pour le salarié.
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